Megaupload : le FBI attaque, Anonymous contre-attaque
01:00 - vendredi 20 janvier 2012 - Par Isabelle Dumonteil - Source : Tom's Guide FR
18 sites web du réseau Mega dont les célèbres Megaupload et Megavideo
ne sont plus accessibles. Le FBI a procédé à un blocage des DNS afin
d’empêcher les internautes d’y accéder. Les autorités américaines
reprochent à ces sites de ne pas respecter le droit d’auteur et de
violer les lois sur le copyright.
Dans le même temps le FBI a annoncé la mise en examen de sept personnes.
Kim Schmitz (alias Kim Dotcom), le fondateur du réseau Mega, ainsi que
d’autres membres du site ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande. Les autres
inculpés seraient en fuite. Accusés entre autres «d'infraction aux droits d'auteur» et de «blanchiment d'argent»,
ils risquent jusqu’à 20 ans de prison. Dans la foulée le FBI a saisi 50
millions de dollars qui appartiendraient aux administrateurs de
Megaupload.
Anonymous riposte
Mais la réaction ne s’est pas fait attendre. Le groupe de hackers activiste Anonymous a attaqué plusieurs sites symboliques des représentants des droits d'auteurs comme la RIAA (Recording Industry Association of America), la MPAA (Motion Picture Association of America) mais aussi au site de la justice américaine pour les rendre inaccessibles à leur tour. Gageons qu’ils manqueront moins aux internautes que Megaupload.
Megaupload s'estime dans la légalité
Juste avant d’être mis hors ligne, le site Megaupload avait eu le
temps d’afficher un message où il se défend d'inciter au piratage et
qualifie les accusations «d’exagérément grotesques» . Il ajoute que «la
grande majorité du trafic de nos sites est légal, et nous sommes là
pour durer. Si l'industrie du divertissement veut tirer parti de notre
popularité, nous serions ravis de discuter avec eux.»
Kim Dotcom s'est toujours défendu en affirmant que chaque fois qu'on
leur demandait de supprimer des contenus illégaux, ils s'exécutaient.
Ce coup de filet intervient au lendemain d’une grande mobilisation
de plusieurs sites américains qui protestent contre la mise en place de
deux projets de loi, "PIPA" et "SOPA". Ces derniers visent à renforcer
la lutte contre le piratage et donneraient, entre autres, le pouvoir aux
autorités américaines d’obliger les fournisseurs d’accès à supprimer
l’accès aux sites accusés de violer les lois américaines.
01:00 - vendredi 20 janvier 2012 - Par Isabelle Dumonteil - Source : Tom's Guide FR
18 sites web du réseau Mega dont les célèbres Megaupload et Megavideo
ne sont plus accessibles. Le FBI a procédé à un blocage des DNS afin
d’empêcher les internautes d’y accéder. Les autorités américaines
reprochent à ces sites de ne pas respecter le droit d’auteur et de
violer les lois sur le copyright.
Dans le même temps le FBI a annoncé la mise en examen de sept personnes.
Kim Schmitz (alias Kim Dotcom), le fondateur du réseau Mega, ainsi que
d’autres membres du site ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande. Les autres
inculpés seraient en fuite. Accusés entre autres «d'infraction aux droits d'auteur» et de «blanchiment d'argent»,
ils risquent jusqu’à 20 ans de prison. Dans la foulée le FBI a saisi 50
millions de dollars qui appartiendraient aux administrateurs de
Megaupload.
Anonymous riposte
Mais la réaction ne s’est pas fait attendre. Le groupe de hackers activiste Anonymous a attaqué plusieurs sites symboliques des représentants des droits d'auteurs comme la RIAA (Recording Industry Association of America), la MPAA (Motion Picture Association of America) mais aussi au site de la justice américaine pour les rendre inaccessibles à leur tour. Gageons qu’ils manqueront moins aux internautes que Megaupload.
Megaupload s'estime dans la légalité
Juste avant d’être mis hors ligne, le site Megaupload avait eu le
temps d’afficher un message où il se défend d'inciter au piratage et
qualifie les accusations «d’exagérément grotesques» . Il ajoute que «la
grande majorité du trafic de nos sites est légal, et nous sommes là
pour durer. Si l'industrie du divertissement veut tirer parti de notre
popularité, nous serions ravis de discuter avec eux.»
Kim Dotcom s'est toujours défendu en affirmant que chaque fois qu'on
leur demandait de supprimer des contenus illégaux, ils s'exécutaient.
Ce coup de filet intervient au lendemain d’une grande mobilisation
de plusieurs sites américains qui protestent contre la mise en place de
deux projets de loi, "PIPA" et "SOPA". Ces derniers visent à renforcer
la lutte contre le piratage et donneraient, entre autres, le pouvoir aux
autorités américaines d’obliger les fournisseurs d’accès à supprimer
l’accès aux sites accusés de violer les lois américaines.