En Suisse, des stickers sur la boite aux lettres indiquent les objets que l’on veut bien prêter
http://www.laposte.fr/lehub/En-Suisse-des-stickers-sur-la
« Nous sommes partis du constat qu’il y a souvent en ville une certaine gêne à oser sonner chez ses voisins lorsqu’on requiert leur aide, » explique Sabine Hirsig. Elle est l’une des quatre jeunes créateurs à l’origine du projet Pumpipumpe (à prononcer « poumpipoumpé ») né à Berne en Suisse. Le principe est simple : cette initiative invite à coller sur sa boîte aux lettres des stickers indiquant les objets que l’on veut bien à prêter à ses voisins. Cela peut être des outils de bricolage (une perceuse, une scie…) ou de jardinage (une tondeuse à gazon..), des ustensiles de cuisine, des livres, un accès WiFi, etc. Un sticker existe pour chaque objet. Ces autocollants se commandent gratuitement depuis la Suisse et l’Allemagne via le site web www.pumpipumpe.ch. Il en coûte 4 euros par envoi pour les autres pays.
Le nom du projet Pumpipumpe vient du dialecte alémanique et peut se traduire par « prête moi ta pompe à vélo ». Il sert des objectifs à la fois écologiques et économiques, permettant de ne pas devoir acheter des objets que l’on n’utilise peu. En plus, ce partage entre voisins permet de faire des rencontres et de recréer des liens. Pumpipumpe est soutenu par plusieurs institutions, comme l’office de protection de l’environnement de la Ville de Berne.
Le site : Pumpipumpe - a sharing community
http://www.pumpipumpe.ch/commande-dautocollants/
Voisins, vous avez besoin de ma tondeuse ? Sonnez !
http://www.terraeco.net/autocollants-boite-a-lettres,56229.html
Vous voulez dire à vos voisins qu'ils peuvent vous emprunter certains de vos objets ? Marquez-le sur votre boîte à lettres ! Un collectif de designers suisses fournit les autocollants adéquats.
Si d’aventure le dessin d’un moule à gâteau, d’une tente ou d’une tondeuse à gazon apparaissait soudain sur la boîte à lettres de votre voisin, ne songez pas tout de suite à crier à l’hurluberlu. Pas la peine non plus de dénoncer l’affreux graffeur à votre concierge. Peut-être que votre voisin tente simplement d’aider son prochain, en l’occurrence… vous ! Depuis deux ans, les logos conçus par un petit collectif de designers suisses essaiment dans les rues des villes. Figurant des objets en tout genre, ils désignent les outils, jeux ou plats que votre voisin propose de vous prêter gratuitement.
Le nom du projet ? « Pumpipumpe » : du suisse allemand « pompe à vélo » (« pumpi ») et « emprunter » (« pumpe »). « On a d’abord voulu lancer cette idée dans la rue de notre atelier, ici à Berne, explique Sabine Hirsig, l’une des 3 cofondatrices du projet. Et très vite, les gens se sont emballés. On a reçu des commandes d’un peu partout. » De Suisse, d’Allemagne, d’Autriche, de France mais aussi du Québec et de New York. Souvent, ceux qui commandent les petites pastilles pour afficher leur générosité sont « des gens qui travaillent déjà dans un domaine proche de ces préoccupations, qui sont déjà engagés dans leur quotidien », précise l’illustratrice.
Une image pour le quartier
Des commandes il y en a. Mais les gens viennent-ils chez les autres emprunter jumelles, raquettes de ping-pong ou four à raclette ? Impossible à savoir. « Nous n’avons pas vraiment de retour positif de gens qui pratiquent le prêt de manière très régulière grâce à nos autocollants. Je ne sais pas s’ils vont vraiment sonner cher leur voisin. Mais c’est une invitation à le faire », explique Sabine Hirsig. Avant d’ajouter : « Ces gens-là sont ouverts au partage. »
Aujourd’hui gratuit pour l’Allemagne et la Suisse, légèrement payant – pour couvrir les frais d’envoi – ailleurs (4 euros), le projet lancé à l’origine grâce au crowdfunding cherche des financements pour continuer. « Il faut que les autocollants soient gratuits pour qu’ils puissent se répandre le plus localement possible », poursuit l’illustratrice. Et élargir la portée à d’autres choses ? « Des gens nous suggèrent des logos montrant qu’ils peuvent offrir leur service pour déménager, qu’ils sont prêts à donner de leur temps… Pour le moment, on préfère rester dans la gamme des objets. Si les gens sont prêts à rendre service, il faut que ça se passe dans la relation entre voisins, dans les rencontres dans les escaliers », souligne la cofondatrice. Qui ajoute : « Les gens ouvrent leurs armoires, leur placard. Il y a une envie de partager. C’est impressionnant. »
http://www.laposte.fr/lehub/En-Suisse-des-stickers-sur-la
« Nous sommes partis du constat qu’il y a souvent en ville une certaine gêne à oser sonner chez ses voisins lorsqu’on requiert leur aide, » explique Sabine Hirsig. Elle est l’une des quatre jeunes créateurs à l’origine du projet Pumpipumpe (à prononcer « poumpipoumpé ») né à Berne en Suisse. Le principe est simple : cette initiative invite à coller sur sa boîte aux lettres des stickers indiquant les objets que l’on veut bien à prêter à ses voisins. Cela peut être des outils de bricolage (une perceuse, une scie…) ou de jardinage (une tondeuse à gazon..), des ustensiles de cuisine, des livres, un accès WiFi, etc. Un sticker existe pour chaque objet. Ces autocollants se commandent gratuitement depuis la Suisse et l’Allemagne via le site web www.pumpipumpe.ch. Il en coûte 4 euros par envoi pour les autres pays.
Le nom du projet Pumpipumpe vient du dialecte alémanique et peut se traduire par « prête moi ta pompe à vélo ». Il sert des objectifs à la fois écologiques et économiques, permettant de ne pas devoir acheter des objets que l’on n’utilise peu. En plus, ce partage entre voisins permet de faire des rencontres et de recréer des liens. Pumpipumpe est soutenu par plusieurs institutions, comme l’office de protection de l’environnement de la Ville de Berne.
Le site : Pumpipumpe - a sharing community
http://www.pumpipumpe.ch/commande-dautocollants/
Voisins, vous avez besoin de ma tondeuse ? Sonnez !
http://www.terraeco.net/autocollants-boite-a-lettres,56229.html
Vous voulez dire à vos voisins qu'ils peuvent vous emprunter certains de vos objets ? Marquez-le sur votre boîte à lettres ! Un collectif de designers suisses fournit les autocollants adéquats.
Si d’aventure le dessin d’un moule à gâteau, d’une tente ou d’une tondeuse à gazon apparaissait soudain sur la boîte à lettres de votre voisin, ne songez pas tout de suite à crier à l’hurluberlu. Pas la peine non plus de dénoncer l’affreux graffeur à votre concierge. Peut-être que votre voisin tente simplement d’aider son prochain, en l’occurrence… vous ! Depuis deux ans, les logos conçus par un petit collectif de designers suisses essaiment dans les rues des villes. Figurant des objets en tout genre, ils désignent les outils, jeux ou plats que votre voisin propose de vous prêter gratuitement.
Le nom du projet ? « Pumpipumpe » : du suisse allemand « pompe à vélo » (« pumpi ») et « emprunter » (« pumpe »). « On a d’abord voulu lancer cette idée dans la rue de notre atelier, ici à Berne, explique Sabine Hirsig, l’une des 3 cofondatrices du projet. Et très vite, les gens se sont emballés. On a reçu des commandes d’un peu partout. » De Suisse, d’Allemagne, d’Autriche, de France mais aussi du Québec et de New York. Souvent, ceux qui commandent les petites pastilles pour afficher leur générosité sont « des gens qui travaillent déjà dans un domaine proche de ces préoccupations, qui sont déjà engagés dans leur quotidien », précise l’illustratrice.
Une image pour le quartier
Des commandes il y en a. Mais les gens viennent-ils chez les autres emprunter jumelles, raquettes de ping-pong ou four à raclette ? Impossible à savoir. « Nous n’avons pas vraiment de retour positif de gens qui pratiquent le prêt de manière très régulière grâce à nos autocollants. Je ne sais pas s’ils vont vraiment sonner cher leur voisin. Mais c’est une invitation à le faire », explique Sabine Hirsig. Avant d’ajouter : « Ces gens-là sont ouverts au partage. »
Aujourd’hui gratuit pour l’Allemagne et la Suisse, légèrement payant – pour couvrir les frais d’envoi – ailleurs (4 euros), le projet lancé à l’origine grâce au crowdfunding cherche des financements pour continuer. « Il faut que les autocollants soient gratuits pour qu’ils puissent se répandre le plus localement possible », poursuit l’illustratrice. Et élargir la portée à d’autres choses ? « Des gens nous suggèrent des logos montrant qu’ils peuvent offrir leur service pour déménager, qu’ils sont prêts à donner de leur temps… Pour le moment, on préfère rester dans la gamme des objets. Si les gens sont prêts à rendre service, il faut que ça se passe dans la relation entre voisins, dans les rencontres dans les escaliers », souligne la cofondatrice. Qui ajoute : « Les gens ouvrent leurs armoires, leur placard. Il y a une envie de partager. C’est impressionnant. »