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Article du site PC World
http://www.pcworld.fr/telephonie/actualites,mobile-world-congress-premier-contact-avec-smartphone-jolla-sous-sailfish-os,546817,1.htm
MWC 2014 : premier contact avec le smartphone Jolla sous Sailfish OS
Enfin, après de longs mois passés à l'attendre, nous avons enfin pu mettre la main sur le smartphone du finlandais Jolla. Son nom ? Le Jolla, de chez Jolla, qui est par ailleurs assez joli, le Jolla. Vous suivez toujours ?
Le jeune constructeur finlandais Jolla dispose, au Mobile World Congress de Barcelone, d'un stand relativement sympathique, bien que de taille réduite, ce qui se comprend d'ailleurs très bien, étant donné que l'entreprise n'a qu'un modèle à présenter. D'ores et déjà disponible, le Jolla, sous Sailfish OS est officiellement vendu comme la suite logique de l'ancien système d'exploitation Meego.
Au premier contact, l'engin étonne par sa coque en deux parties distinctes, qui semblent collées l'une à l'autre, un peu comme un panini au thon mais dans lequel on aurait oublié de mettre le thon. Du coup, c'est en même temps plat et épais, ce qui fait du Jolla un smartphone hors du commun, avec une identité marquée et franchement agréable à prendre en main. L'objet est élégant et inspire confiance, avec des plastiques qui ne craquent pas, des boutons apparemment solides et aux bruits de pression particulièrement rassurants.
Voilà pour l'aspect extérieur, et c'est malheureusement du côté du système que les choses se gâtent un peu, avec une interface usine à gaz, difficile à comprendre et nécessitant souvent de nombreuses actions avant de trouver une option ou autre. Certes, on peut s'y faire et apprécier l'ensemble mais pour s'ouvrir à un large public, il aurait peut-être mieux valu donner quelques repères visuels pour les actions à affectuer.
Par exemple, le Jolla ne dispose pas d'un bouton de retour à la Android ou d'un bouton home façon iPhone, ici, toutes les actions se font via l'écran tactile, via des gestes à apprendre soi-même (comme revenir à la home d'un glissement de doigts latéral). En outre, certains accès aux options demandent à "tirer" le haut de l'écran vers le bas (comme pour les centres de notifications des systèmes de Google et Apple) alors que d'autres nous demandent de faire la même chose... mais à partir du bas de l'écran.
Un potentiel à améliorer
Un peu dérangeante dans le principe, l'interface est donc difficile d'accès et vise sans aucun doute des utilisateurs avertis. Les quelques minutes passées avec le terminal ne suffisent évidemment pas pour en faire le tour mais nous avons noté que la compatibilité avec les applications Android (tels que certains jeux) semblait également un peu farfelue. Pour vous donner une idée, sachez que sur le modèle avec lequel nous avons fait joujou, strictement aucun jeu préinstallé (Angry Birds, Cut the Rope etc) n'a accepté de se lancer, le chargement se terminant systèmatiquement par un retour à l'écran principal de Sailfish OS.
Dire que nous avons été fortement déçus serait toutefois mentir, le Jolla restant sympathique à utiliser et très agréable à regarder. Reste que l'appareil se réserve manifestement à un public prêt à sacrifier un peu de temps pour assimiler les bases de son utilisation. Et cela en vaut sans doute la peine, tant ce smartphone s'est montré réactif, fluide et intéressant... à la seule condition de ne pas abandonner la partie, découragé, après seulement 5 petites minutes d'utilisation !
Sur le même Thème
Le Jolla Phone sous Sailfish OS est disponible en Europe
http://www.pcworld.fr/telephonie/actualites,sortie-smartphone-jolla-phone-sailfish-os,544879,1.htm
Jolla sort un kit de développement afin de permettre la création de coques en impression 3D
http://www.pcworld.fr/telephonie/actualites,jolla-sort-sdk-afin-permettre-creation-coques-en-impression-3d,546355,1.htm
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Enfin, après de longs mois passés à l'attendre, nous avons enfin pu mettre la main sur le smartphone du finlandais Jolla. Son nom ? Le Jolla, de chez Jolla, qui est par ailleurs assez joli, le Jolla. Vous suivez toujours ?
Le jeune constructeur finlandais Jolla dispose, au Mobile World Congress de Barcelone, d'un stand relativement sympathique, bien que de taille réduite, ce qui se comprend d'ailleurs très bien, étant donné que l'entreprise n'a qu'un modèle à présenter. D'ores et déjà disponible, le Jolla, sous Sailfish OS est officiellement vendu comme la suite logique de l'ancien système d'exploitation Meego.
Au premier contact, l'engin étonne par sa coque en deux parties distinctes, qui semblent collées l'une à l'autre, un peu comme un panini au thon mais dans lequel on aurait oublié de mettre le thon. Du coup, c'est en même temps plat et épais, ce qui fait du Jolla un smartphone hors du commun, avec une identité marquée et franchement agréable à prendre en main. L'objet est élégant et inspire confiance, avec des plastiques qui ne craquent pas, des boutons apparemment solides et aux bruits de pression particulièrement rassurants.
Voilà pour l'aspect extérieur, et c'est malheureusement du côté du système que les choses se gâtent un peu, avec une interface usine à gaz, difficile à comprendre et nécessitant souvent de nombreuses actions avant de trouver une option ou autre. Certes, on peut s'y faire et apprécier l'ensemble mais pour s'ouvrir à un large public, il aurait peut-être mieux valu donner quelques repères visuels pour les actions à affectuer.
Par exemple, le Jolla ne dispose pas d'un bouton de retour à la Android ou d'un bouton home façon iPhone, ici, toutes les actions se font via l'écran tactile, via des gestes à apprendre soi-même (comme revenir à la home d'un glissement de doigts latéral). En outre, certains accès aux options demandent à "tirer" le haut de l'écran vers le bas (comme pour les centres de notifications des systèmes de Google et Apple) alors que d'autres nous demandent de faire la même chose... mais à partir du bas de l'écran.
Un potentiel à améliorer
Un peu dérangeante dans le principe, l'interface est donc difficile d'accès et vise sans aucun doute des utilisateurs avertis. Les quelques minutes passées avec le terminal ne suffisent évidemment pas pour en faire le tour mais nous avons noté que la compatibilité avec les applications Android (tels que certains jeux) semblait également un peu farfelue. Pour vous donner une idée, sachez que sur le modèle avec lequel nous avons fait joujou, strictement aucun jeu préinstallé (Angry Birds, Cut the Rope etc) n'a accepté de se lancer, le chargement se terminant systèmatiquement par un retour à l'écran principal de Sailfish OS.
Dire que nous avons été fortement déçus serait toutefois mentir, le Jolla restant sympathique à utiliser et très agréable à regarder. Reste que l'appareil se réserve manifestement à un public prêt à sacrifier un peu de temps pour assimiler les bases de son utilisation. Et cela en vaut sans doute la peine, tant ce smartphone s'est montré réactif, fluide et intéressant... à la seule condition de ne pas abandonner la partie, découragé, après seulement 5 petites minutes d'utilisation !
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