Ce soir je t’écris
Même si je sais que tu ne me répondrais jamais.
C’est fou ce qu’on espère de cette,
Tous ces châteaux d’Espagne,
Tous ces rêves d’enfants
Vaut mieux les délaisser
Dans un coin du grenier.
Ce soir
Je ferme les volets,
Je ferme ma porte à clé
Et j’éteins la lumière
Pour que personne ne sache que je souffre…
Vaut mieux que je pleure toute seule.
Ma barque a chaviré,
Je n’ai aucun droit de troué la coque des autres.
Non, je ne veux pas qu’on mange au même plat
Crois-moi,
Le désespoir est contagieux.
Ce soir je t’écris pour te demander
Est-ce que tu adores Elvis
Et pour savoir aussi
Si tu es un mordu de Johnny…
Je sais que c’est ridicule
Mais tant pis.
Ce soir je t’écris
Pour te dire que rien n’a changé
Il y a toujours ce cadre
Accroché au-dessus de mon lit,
Il me donne des fois l’envie de prier…
Drôle de cadeau que tu m’as offert ;
La Madone portant l’enfant Jésus.
Je suis, c’est vrai, un peu désespéré
Mais rassure –toi,
L’ennuie n’as pas réussi à me tuer.
PORTES TOI BIEN ….
Il a plu sur Palerme
Il pleut encore,
Il a plu sur ma ville
Et il pleut encore.
Et pourtant,
Je me sens bien
Aucun regret,
Aucun souhait,
Aucune peur du lendemain
Juste un rêve confus et lointain…
Il a plu sur Palerme et depuis
Les jours s’en allaient.
Moi,
Comme l’obélisque de la cour,
Je n’ai pas changé.
Je suis heureux et ça me suffit.
Il a plu sur Palerme
Il pleut encore,
Il a plu sur ma vie
Et il pleut encore.
La FLEUR BRUNE
Y a qu’en amour
Qu’on est vraiment heureux.
Tout se disloque,
Tout est éclaboussé,
Tout est si vide,
Tout est si laid,
Tout est mort…
Y a qu’en amour
Qu’on se sent vraiment bien.
Tout se colore,
Tout nous enchante,
Tout est beau,
Tout est calme,
Tout est magique
Et on se prend à prier
Pour que l’instant se prolonge éternellement.
Tu n’as prononcé qu’un mot,
Tu n’as fait qu’un geste,
Tu n’as souris qu’une seule fois.
Nos regards se sont croisés à la sortie,
Nos regards se sont tus après.
Moi… moi, je suis là,
Je parle toujours…
Vivement le jour où on se rencontrera de nouveau,
Comme ça,
Sans se donner rendez-vous.
DÉDIÉ à …
Parce que tu as choisi de garder la tête haute
Malgré les moments difficiles
Qui ont assaillit ton âme.
Parce qu’à chaque coup d’angle
Que la vie t’a prodigué,
Tu as répondu par un regard
Qui ferai fondre le fer.
Parce que durant toute ta vie
Tu as combattu avec la constance
Des reines d’antan,
Ce poème, je le dédie exclusivement à toi.
Parce que tu as été là
Quand ma douleur avait,
Sans me consulter,
Transformé mon cœur
En un immense désert.
Parce que et sans le vouloir, peut-être,
Tu as embaumé les gelures
Qu’avaient tracées les jours
Sur mes moindres pensées ;
Je te dédie à toi
Et rien qu’à toi ce poème.
Parce qu’on se ressemble toi et moi
Comme deux gouttes d’eau.
Parce que ce que tu sens
Comme solitude et ennui,
Je ne l’appelle pas par un autre nom ;
J’ai écrit ces quelques lignes
Pour en faire un poème souple
Dédié spécialement à toi.
Une PREMIÈRE
Je t’ai tendu la main
Quand tu avais trop faim.
J’étais là, près de toi
Et en plus sous ton toit,
Quand le vent des passions,
Souvent sans rémission,
Faisait le jour, la nuit
Dans ton cœur sans un bruit,
Des milliers de dégâts…
J’ai rêvé d’une saga
Folle et folle à la fois
Vivre pour te revoir
Effacer bien le noir.
Vivre pour te revoir
Combler très bien les soirs…
Je t’ai tendu la main
J’ai récolté du foin.
J’ai inventé un rêve,
Que j’étais naïve !
Tu m’as oublié assez,
Tu m’as oublié assez.
Moralité :
On n’oublie pas facilement ceux qu’on aime… mais on ne se souvient même pas de ceux qui n’ont pas su nous aimer.
(Ce texte je l’ai écrit à la demande d’une amie)