Le moteur de recherche a mis à jour mardi son algorithme de référencement. Baptisée Pingouin, cette modification doit permettre de lutter contre les dérives de l'optimisation du référencement regroupées sous le nom de "webspam".
Après le Panda, voici le Pingouin. Google a décidément la fibre animalière quand il s'agit de baptiser les mises à jour de ses algorithmes pour le référencement des sites web. L'objectif est toujours le même: lutter contre le webspam. Il s'agit de l'ensemble de techniques non autorisées permettant à des sites d'apparaître en bonne position dans les résultats du moteur de recherche. Ces pratiques malveillantes (phishing, sites mirroirs, génération automatique de contenus, textes/ liens cachés...) sont d'autant plus combattues qu'elles renvoient sur des contenus souvent sans valeur voire sans rapport avec la recherche initiale, du moins du point de vue de Google. Ces mises à jour interviennent régulièrement car les failles des algorithmes sont généralement dénichées et exploitées rapidement.
Les insuffisances de Panda
Chacune des mises à jour publiée par Google vise à privilégier le référencement des sites de qualité. Panda avait ainsi notamment pour objectif de lutter contre la duplication des contenus. Avec pour résultat de dégrader fortement l'audience des comparateurs de prix et autre agrégateurs, directement visés par Google. Mais ces chutes d'audience ont fini par susciter une polémique. Beaucoup ont mis en cause la conception de la qualité made in Google, en laissant supposer que le leader du marché avait en fait pour objectif de privilégier ses propres services (comme Google Shopping). D'autres sont allés plus loin en s'interrogeant sur l'objectivité des critères retenus dans l'algorithme, soupçonnant même des interventions manuelles pour sélectionner ou faire descendre certains sites, accusation que Google s'est empressé de contester.
Pingouin contre "le webspam"
Google a publié la dernière mise à jour de son algorithme mardi dernier. Un évènement pour tous les référenceurs, alors obligés de s'assurer que leur site n'a pas été impacté par celle-ci, et le cas échéant, de réagir au plus vite. Pingouin vise à lutter contre le pratique dite du "webspam", qui consiste à manipuler l'ordre des résultats des moteurs de recherche pour apparaître le plus haut possible, à travers des pratiques trompeuses, comme la création automatique de contenus ou l'utilisation de contenus cachés pour augmenter les occurences. Quelques règles de base doivent donc être respectées pour éviter tout incident. Le site spécialiséAbondance.com conseille de faire attention au moment de choisir son référenceur. Car un choix astucieux de mots-clés, une bonne qualité de liens et de contenus permettront à coup sûr d'optimiser son référencement, sans forcément employer de moyen jugé illégal par Google.
Le guide du bon référenceur, selon Google
Sur son guide, Google distingue deux catégories de référenceurs. Pour caricaturer, il y a les "gentils", au comportement irréprochable, appelés les référenceurs "white hat". Et puis les "vilains", qui n'hésitent pas à user de pratiques malveillantes pour élever au maximum leur visibilité: ce sont les référenceurs "black hat". Si la distinction peut paraître simpliste et se trouve assez contestée, elle permet au moteur de recherche de communiquer sur les pratiques à respecter, en opérant une distinction entre ce qui ressort de l'optimisation normale, du comportement illicite. Ainsi, l'utilisation de liens cachés, de sites mirroirs, le bourrage de mots clés et la duplication de contenus identiques, vont à l'encontre de la "loi de Google".
Ça change quoi pour les internautes?
La mise à jour de l'algorithme doit permettre aux internautes d'obtenir des résultats plus pertinents lors de leurs recherches. Car il est fréquent de dénicher des résultats sans le moindre rapport avec la recherche initiale. L'objectif est-il vraiment rempli? Il est trop tôt pour l'affirmer, dans l'attente des statistiques désignant les gagnants et les perdants de cette mise à jour. Un enjeu de crédibilité pour Google, bien qu'il doive faire face à une concurrence plutôt faible. Le site internet searchengineland.com a toutefois décidé de comparer les résultats fournis par le moteur de recherche, après la mise en place de Pingouin, avec ceux de Bing, l'équivalent made in Microsoft. Et à ce petit jeu, aucun des deux moteurs de recherche ne se détache réellement... Jusqu'à la prochaine mise à jour?
Après le Panda, voici le Pingouin. Google a décidément la fibre animalière quand il s'agit de baptiser les mises à jour de ses algorithmes pour le référencement des sites web. L'objectif est toujours le même: lutter contre le webspam. Il s'agit de l'ensemble de techniques non autorisées permettant à des sites d'apparaître en bonne position dans les résultats du moteur de recherche. Ces pratiques malveillantes (phishing, sites mirroirs, génération automatique de contenus, textes/ liens cachés...) sont d'autant plus combattues qu'elles renvoient sur des contenus souvent sans valeur voire sans rapport avec la recherche initiale, du moins du point de vue de Google. Ces mises à jour interviennent régulièrement car les failles des algorithmes sont généralement dénichées et exploitées rapidement.
Les insuffisances de Panda
Chacune des mises à jour publiée par Google vise à privilégier le référencement des sites de qualité. Panda avait ainsi notamment pour objectif de lutter contre la duplication des contenus. Avec pour résultat de dégrader fortement l'audience des comparateurs de prix et autre agrégateurs, directement visés par Google. Mais ces chutes d'audience ont fini par susciter une polémique. Beaucoup ont mis en cause la conception de la qualité made in Google, en laissant supposer que le leader du marché avait en fait pour objectif de privilégier ses propres services (comme Google Shopping). D'autres sont allés plus loin en s'interrogeant sur l'objectivité des critères retenus dans l'algorithme, soupçonnant même des interventions manuelles pour sélectionner ou faire descendre certains sites, accusation que Google s'est empressé de contester.
Pingouin contre "le webspam"
Google a publié la dernière mise à jour de son algorithme mardi dernier. Un évènement pour tous les référenceurs, alors obligés de s'assurer que leur site n'a pas été impacté par celle-ci, et le cas échéant, de réagir au plus vite. Pingouin vise à lutter contre le pratique dite du "webspam", qui consiste à manipuler l'ordre des résultats des moteurs de recherche pour apparaître le plus haut possible, à travers des pratiques trompeuses, comme la création automatique de contenus ou l'utilisation de contenus cachés pour augmenter les occurences. Quelques règles de base doivent donc être respectées pour éviter tout incident. Le site spécialiséAbondance.com conseille de faire attention au moment de choisir son référenceur. Car un choix astucieux de mots-clés, une bonne qualité de liens et de contenus permettront à coup sûr d'optimiser son référencement, sans forcément employer de moyen jugé illégal par Google.
Le guide du bon référenceur, selon Google
Sur son guide, Google distingue deux catégories de référenceurs. Pour caricaturer, il y a les "gentils", au comportement irréprochable, appelés les référenceurs "white hat". Et puis les "vilains", qui n'hésitent pas à user de pratiques malveillantes pour élever au maximum leur visibilité: ce sont les référenceurs "black hat". Si la distinction peut paraître simpliste et se trouve assez contestée, elle permet au moteur de recherche de communiquer sur les pratiques à respecter, en opérant une distinction entre ce qui ressort de l'optimisation normale, du comportement illicite. Ainsi, l'utilisation de liens cachés, de sites mirroirs, le bourrage de mots clés et la duplication de contenus identiques, vont à l'encontre de la "loi de Google".
Ça change quoi pour les internautes?
La mise à jour de l'algorithme doit permettre aux internautes d'obtenir des résultats plus pertinents lors de leurs recherches. Car il est fréquent de dénicher des résultats sans le moindre rapport avec la recherche initiale. L'objectif est-il vraiment rempli? Il est trop tôt pour l'affirmer, dans l'attente des statistiques désignant les gagnants et les perdants de cette mise à jour. Un enjeu de crédibilité pour Google, bien qu'il doive faire face à une concurrence plutôt faible. Le site internet searchengineland.com a toutefois décidé de comparer les résultats fournis par le moteur de recherche, après la mise en place de Pingouin, avec ceux de Bing, l'équivalent made in Microsoft. Et à ce petit jeu, aucun des deux moteurs de recherche ne se détache réellement... Jusqu'à la prochaine mise à jour?