L'ÉTOILE
J’achèterai une fleur,
Je l’offrirai pour mon étoile.
Il n’y a aucun risque de se tromper,
Mon étoile s’en va la dernière.
Et si demain elle s’en va la première,
Je passerais la journée à l’attente du soir,
Je passerais la journée en bas de l’escalier
Et j’attendrais qu’elle revienne.
Et si toutes les étoiles du ciel
Reviennent au même temps
Rien que pour embrouiller ma vue,
Je retournerais au fleuriste
Et j’achèterais une fleur pour chaque étoile,
Je sais que la mienne
Acceptera la fleur la dernière.
Cette étoile,
Pour gagner son cœur,
Il faut être un joueur.
UNE ÉTERNITÉ DANS LE CIEL
Devant les étoiles qui éclairent le ciel,
Chaque soir je te dirai ces mots.
Je les prends pour témoins
Pour te dire que je t’aime.
Voilà des mots qui ne respectent aucune loi,
Ils sont dits, juste comme ça.
Ils ne sont pas en or,
Je les écris avec de l’encre.
Ils ne sont pas en or,
Ils ne sont pas en airain.
Ils parlent d’étoiles
Et chacun de nous a eu la chance
D’admirer ce spectacle ;
Cette nuée d’étoiles… dans le ciel…
Le soir.
Est-ce qu’elle t’a plu cette phrase ?
Comment puis-je le savoir ?
Bref, je parle souvent
Un langage pas commun.
Mais si tu veux
Quand même,
Je t’emmènerai voir les étoiles.
JE PENSE à TOI
Je pense à toi
Quand je vois une fleur,
Quand je ferme les yeux,
Quand j’écoute une chanson
Dont le refrain est ton prénom.
Quand je lis un poème,
Quand je veux une évasion,
Un moment de relâchement.
Quand je lève les yeux
Pour voir un oiseau
Qui sur un arbre chante le printemps.
Quand je pense à la mer
Immense, merveilleuse
Sous le soleil de juillet.
Quand je veux rêver,
Quand je veux pleurer,
Quand je veux écrire quelque chose de beau.
Je pense à toi
Presque à chaque instant.
Le matin, le soir
Et toutes les nuits d’hiver.
Quand le soleil se lève
Ou quand derrière la colline se cache.
Quand je veux une évasion,
Quand je veux un moment d’amertume
Amalgamé avec la sérénité.
Quand je veux me torturer
Ou quand je veux me réveiller
D’une longue journée infinie ;
Je pense à toi.
LES ÉCRANS GÉANTS
Elle me disait toujours :
« Je t’aimerai pour toujours,
Je n’imagine pas ma vie sans toi ».
Elle m’enivrait de ses baisers.
On partait tous les soirs
Voir des films sur les écrans géants.
Elle me disait souvent :
« Notre amour est géant ».
Elle souriait toujours
La belle au bois dormant.
Je la croyais toujours
Mais tout était faux
Même ses sourires,
Même ses baisers.
Elle est partie avec le premier passant.
Je me souviens toujours de ses cheveux si longs,
De ses baisers si chauds,
De ces écrans géants.
Elle me disait toujours :
« Tu es différent »
Je lui répondais toujours
En lui caressant la joue.
La belle au bois dormant
Est partie avec le premier passant.
Elle m’a écrit un jour
Pour me dire qu’elle attend un troisième enfant,
Qu’elle fume des fois
Pour oublier notre histoire,
Pour me chasser de sa mémoire
Moi qui étais différent.
Elle m’a dit aussi
Que les écrans géants
Lui manquent tellement.
LA NAISSANCE
Ô ! Nuit.
Je patiente…
Et j’attends seule sur ce quai.
Pars marin,
Beaucoup d’autres sont partis avant toi.
Pars marin
Et je prierai pour toi.
Passe lui le bonjour,
Console ses blessures
Et dites-lui qu’il affligé mon cœur.
Pars soleil,
Apporte-moi de ses nouvelles.
Pars soleil
Et porte-lui de mes nouvelles.
J’en ai assez de la souffrance,
On a besoin de sa présence.
Pars le vent,
Porte-lui cet air de chanson.
Si seulement il pourrait comprendre,
Mon cœur est fondu dedans.
Demande lui le vent,
Quand va-t-il rentrer à la maison,
Il me manque tellement.
Pars le vent
Et dites-lui que j’attends un enfant.
( Aux femmes de marins qui prient,
Aux femmes des exilés,
A celles du monde entier,
Ces aux femmes que je dédie cet écrit. )
L’AUTOMNE
Les jours changent,
On ne vit jamais les mêmes heures.
Dis-moi,
Lorsque tu danses,
Est-ce que tu penses à l’automne ?
Les feuilles lorsque tombent,
Elles savent
Qu’il n’y a jamais de retour.
J’énumère les choses ;
Je sais par exemple
Que lorsque le feu s’éteint,
Les braises se cachent au-dessous de la cendre.
Je sais aussi
Qu’on peut brûler du papier
Ou des cadrans entiers.
J’énumère les choses ;
Je peux fabriquer des rimes
Ou parler comme tout le monde
Sans trait d’union,
Sans se soucier des apparences.
J’énumère les choses ;
Pourtant,
Je ne cesse de penser à l’automne.
Je ne crois guère aux miracles,
Je sais que je vais mourir
Avec la médiocrité des miens.
Je sais que je vais mourir
Comme quelqu’un qui part un matin.
Pourtant,
Je ne cesse à faire des rêves
Ou des montagnes s’écartent
Pour m’offrir un chemin.
Pourtant,
Je ne cesse à faire des rêves
Ou à chaque détour
Je te vois, toi.
Dis-moi,
Est-ce que tu crois
Que je peux vivre encore ?
Est-ce que tu crois
Que je peux encore offrir des fleurs ?
Dis-moi,
Est-ce que tu ris encore ?
Et lorsque tu danses,
Est-ce qu’il ne t’arrive pas
De penser à l’automne ?
Tu sais…
La saison des feuilles mortes.
J’achèterai une fleur,
Je l’offrirai pour mon étoile.
Il n’y a aucun risque de se tromper,
Mon étoile s’en va la dernière.
Et si demain elle s’en va la première,
Je passerais la journée à l’attente du soir,
Je passerais la journée en bas de l’escalier
Et j’attendrais qu’elle revienne.
Et si toutes les étoiles du ciel
Reviennent au même temps
Rien que pour embrouiller ma vue,
Je retournerais au fleuriste
Et j’achèterais une fleur pour chaque étoile,
Je sais que la mienne
Acceptera la fleur la dernière.
Cette étoile,
Pour gagner son cœur,
Il faut être un joueur.
UNE ÉTERNITÉ DANS LE CIEL
Devant les étoiles qui éclairent le ciel,
Chaque soir je te dirai ces mots.
Je les prends pour témoins
Pour te dire que je t’aime.
Voilà des mots qui ne respectent aucune loi,
Ils sont dits, juste comme ça.
Ils ne sont pas en or,
Je les écris avec de l’encre.
Ils ne sont pas en or,
Ils ne sont pas en airain.
Ils parlent d’étoiles
Et chacun de nous a eu la chance
D’admirer ce spectacle ;
Cette nuée d’étoiles… dans le ciel…
Le soir.
Est-ce qu’elle t’a plu cette phrase ?
Comment puis-je le savoir ?
Bref, je parle souvent
Un langage pas commun.
Mais si tu veux
Quand même,
Je t’emmènerai voir les étoiles.
JE PENSE à TOI
Je pense à toi
Quand je vois une fleur,
Quand je ferme les yeux,
Quand j’écoute une chanson
Dont le refrain est ton prénom.
Quand je lis un poème,
Quand je veux une évasion,
Un moment de relâchement.
Quand je lève les yeux
Pour voir un oiseau
Qui sur un arbre chante le printemps.
Quand je pense à la mer
Immense, merveilleuse
Sous le soleil de juillet.
Quand je veux rêver,
Quand je veux pleurer,
Quand je veux écrire quelque chose de beau.
Je pense à toi
Presque à chaque instant.
Le matin, le soir
Et toutes les nuits d’hiver.
Quand le soleil se lève
Ou quand derrière la colline se cache.
Quand je veux une évasion,
Quand je veux un moment d’amertume
Amalgamé avec la sérénité.
Quand je veux me torturer
Ou quand je veux me réveiller
D’une longue journée infinie ;
Je pense à toi.
LES ÉCRANS GÉANTS
Elle me disait toujours :
« Je t’aimerai pour toujours,
Je n’imagine pas ma vie sans toi ».
Elle m’enivrait de ses baisers.
On partait tous les soirs
Voir des films sur les écrans géants.
Elle me disait souvent :
« Notre amour est géant ».
Elle souriait toujours
La belle au bois dormant.
Je la croyais toujours
Mais tout était faux
Même ses sourires,
Même ses baisers.
Elle est partie avec le premier passant.
Je me souviens toujours de ses cheveux si longs,
De ses baisers si chauds,
De ces écrans géants.
Elle me disait toujours :
« Tu es différent »
Je lui répondais toujours
En lui caressant la joue.
La belle au bois dormant
Est partie avec le premier passant.
Elle m’a écrit un jour
Pour me dire qu’elle attend un troisième enfant,
Qu’elle fume des fois
Pour oublier notre histoire,
Pour me chasser de sa mémoire
Moi qui étais différent.
Elle m’a dit aussi
Que les écrans géants
Lui manquent tellement.
LA NAISSANCE
Ô ! Nuit.
Je patiente…
Et j’attends seule sur ce quai.
Pars marin,
Beaucoup d’autres sont partis avant toi.
Pars marin
Et je prierai pour toi.
Passe lui le bonjour,
Console ses blessures
Et dites-lui qu’il affligé mon cœur.
Pars soleil,
Apporte-moi de ses nouvelles.
Pars soleil
Et porte-lui de mes nouvelles.
J’en ai assez de la souffrance,
On a besoin de sa présence.
Pars le vent,
Porte-lui cet air de chanson.
Si seulement il pourrait comprendre,
Mon cœur est fondu dedans.
Demande lui le vent,
Quand va-t-il rentrer à la maison,
Il me manque tellement.
Pars le vent
Et dites-lui que j’attends un enfant.
( Aux femmes de marins qui prient,
Aux femmes des exilés,
A celles du monde entier,
Ces aux femmes que je dédie cet écrit. )
L’AUTOMNE
Les jours changent,
On ne vit jamais les mêmes heures.
Dis-moi,
Lorsque tu danses,
Est-ce que tu penses à l’automne ?
Les feuilles lorsque tombent,
Elles savent
Qu’il n’y a jamais de retour.
J’énumère les choses ;
Je sais par exemple
Que lorsque le feu s’éteint,
Les braises se cachent au-dessous de la cendre.
Je sais aussi
Qu’on peut brûler du papier
Ou des cadrans entiers.
J’énumère les choses ;
Je peux fabriquer des rimes
Ou parler comme tout le monde
Sans trait d’union,
Sans se soucier des apparences.
J’énumère les choses ;
Pourtant,
Je ne cesse de penser à l’automne.
Je ne crois guère aux miracles,
Je sais que je vais mourir
Avec la médiocrité des miens.
Je sais que je vais mourir
Comme quelqu’un qui part un matin.
Pourtant,
Je ne cesse à faire des rêves
Ou des montagnes s’écartent
Pour m’offrir un chemin.
Pourtant,
Je ne cesse à faire des rêves
Ou à chaque détour
Je te vois, toi.
Dis-moi,
Est-ce que tu crois
Que je peux vivre encore ?
Est-ce que tu crois
Que je peux encore offrir des fleurs ?
Dis-moi,
Est-ce que tu ris encore ?
Et lorsque tu danses,
Est-ce qu’il ne t’arrive pas
De penser à l’automne ?
Tu sais…
La saison des feuilles mortes.