Même un cheval n'y résisterait pas. Un patient charentais s'est vu prescrire une dose d'anxiolytique suicidaire.
Alors que ce sexagénaire charentais allait chez son médecin pour un petit coup de blues et une bronchite, le médecin stagiaire lui a fait une véritable ordonnance de cheval, révèle La Charente Libre.
Erreurs de frappe
Au menu : un sirop à prendre pendant trois mois et 14 comprimés de Lexomil, un anxiolytique, au coucher pendant deux mois. Rien que ça.
"La prescription, délivrée par un médecin stagiaire, a été éditée par un logiciel, avec plusieurs erreurs de frappe, le 1/4 de Lexomil devenant 14 pour la plus grave. Elle a pourtant été contresignée par le médecin titulaire", explique le quotidien qui a vu débarquer le sexagénaire à la rédaction avec sa prescription suicidaire.
Une boîte suffira
Le pharmacien angoumoisin, qui connaît bien le patient ne lui a délivré qu'une boîte mais sans autre recommandation.
Christian, le sexagénaire a fini par retourner chez son pharmacien pour se faire corriger l'ordonnance.
Jean-Marc Glémot, le président régional du conseil de l'Ordre des pharmaciens, s'étonne tout de même sur le site internet de La Charente Libre que son confrère "n'ai pas appelé le médecin immédiatement."
Ou le vétérinaire...
http://www.ouest-france.fr//angouleme-le-medecin-stagiaire-prescrit-14-lexomil-par-jour-1714491