Bonjour
Après le choc des Aveux de Lola qui dit avoir menti sur son viol
maintenant, viens le moment de la compréhension
Comme les gens n'aiment pas rester dans le trouble, dans l'incertitude
ils cherchent maintenant à comprendre
Pourquoi Lola à agît de la sorte ?
Voici l'article du journal de Perpignan, L'indépendant, qui a essaye d'apporter des réponses
Lien de l'article
http://www.lindependant.fr/2014/07/19/perpignan-lola-isis-un-jeune-femme-a-double-visage,1909250.php
Perpignan : la double personnalité de Lola pour expliquer l'affaire
Les internautes font resurgir une page Facebook où la jeune femme, qui a avoué avoir menti sur son prétendu viol boulevard Kennedy à Perpignan, figurait il y a un an sous pseudo et se disait malade.
Déception, incompréhension, sidération, colère, indignation, sentiment de manipulation... Face au silence, internet et les réseaux sociaux se sont déchaînés afin de dénoncer 'le' mensonge. Oubliant presque qu'ils avaient aussi vite embrassé la cause. Parce qu'à ce moment-là, on y croyait. Ou parce que, si c'était bien vrai, on préférerait y avoir cru. Quoi qu'il arrive... Mais, l'élan a eu le souffle coupé net.
Le choc
L'aveu de Lola, la jeune femme de 26 ans qui jeudi, 3 heures après sa sortie de garde à vue, a finalement confié à son avocat Me Etienne Nicolau avoir menti sur le viol dont elle prétendait avoir été victime le 25 juin en plein jour boulevard Kennedy à Perpignan, a suscité un véritable tonnerre de réactions. Oui, elle a menti. Mais elle ne fournit aucune explication.
La solidarité s'est sentie bernée. Et dès jeudi, les uns, parmi les 500 qui avaient généreusement grossi les rangs de la marche blanche menée le 6 juillet par Lola, appelaient dans l'emportement à une marche de la honte. D'autres déversaient leurs flots d'amertume sur la toile, fustigeaient, dénonçaient, injuriaient, montraient du doigt, soupçonnaient des motivations uniquement pécuniaires et accusaient.
Quand les derniers (ou les premiers) s'emballaient contre les médias, leur rejetant la faute et reprochant leur empressement... à y avoir cru. Sans chercher à comprendre.
Perte de poids et d'identité
Mais qu'y a-t-il à comprendre ? Le procureur de la République annonçait son intention de classer l'affaire sans suite au vu de l'expertise du psychiatre qui a conclu à une abolition du discernement de la jeune femme, quand seul l'avocat de celle-ci tentait un début d'explication. Évoquant un "mal-être de l'enfance". "Une grande souffrance" liée à un traumatisme du passé et notamment à un viol que Lola aurait subi à l'âge de 12 ans par le frère plus âgé d'une copine et deux des amis de ce dernier.
Une fragilité psychologique aggravée peut-être par une cure d'amaigrissement, en 2012-2013, au cours de laquelle elle a perdu près de 90 kg en un an et demi et suite à laquelle elle avait dû être hospitalisée en centre spécialisé. "Il y a beaucoup de gens qui ont du mal avec ces pertes de poids importantes, qui ne se reconnaissent plus. Est-ce que cela peut aller aussi loin ?", s'interroge Monique Obiols, ex-présidente de l'association. "J'ai maigri, je revis pendant 12 ans. Tant que vous êtes la grosse gentille, on a pitié. Mais à partir du moment où vous êtes plus mince, plus coquette, vous rencontrez des problèmes. Est-ce qu'elle avait ce manque de bienveillance, de reconnaissance ? C'est sûr, on peut en arriver à se faire un film". Cette métamorphose brutale est-elle une des causes de son affabulation ? Lola s'est-elle perdue dans son nouveau corps ?
Égarée entre deux personnalités ? Au point de ne plus savoir qui elle est vraiment. De devenir double ou de s'inventer une autre vie pour ne pas souffrir de la première. Sur Facebook, la jeune femme du moins se cachait derrière le pseudo d'Isis.
Femme amoureuse de son compagnon actuel, baptisé El mystério, qui l'accompagnait scrupuleusement dans son impressionnante transformation. De son surpoids à une silhouette ossue, sur les photos de son apparent bonheur, on peine à la reconnaître. A se rappeler la jeune femme blafarde et effondrée qui, devant la presse, appelait les témoins à lui apporter de l'aide.
Cachée sous un autre nom
Du coup, certains ont fait ressurgir et ont pointé une ancienne page facebook de Lola, appelé Un don pour Isis (la page est aujourd'hui effacée). Là, à l'été 2013, elle se disait malade. Certains de ses clichés laissaient apparaître un fauteuil roulant en arrière-plan.
Et 'on' appelait à donner 'un euro, voire plus' 'pour payer les frais médicaux'. Lesquels ? On l'ignore. Selon nos sources, Lola et son ami affirmeraient ne pas avoir reçu un centime suite à cet appel. "Je n'ai pas créé cette page facebook, ajoute même le compagnon, joint hier par téléphone. Ce n'est pas parce qu'il y a nos photos que nous l'avons créée. Je ne m'en souvenais même pas. Je m'en suis rappelé il y a quelques jours seulement. Et puis, le chèque qui nous a été transmis (déposé à L'indépendant à l'attention de la jeune femme, ndlr) n'a pas été encaissé et ne le sera jamais. On est détruit, harcelé, insulté sur internet". Lola. Isis.
Qu'importe. Face au doute, mieux vaut essayer de la comprendre. Pour éviter que les femmes réellement victimes de viol hésitent à le dénoncer par crainte de l'amalgame et qu'on ne les entende pas. Pour qu'il y ait quelqu'un pour les croire. Pour qu'on préfère encore y croire.
Voici quelques commentaires de cet article
Après le choc des Aveux de Lola qui dit avoir menti sur son viol
maintenant, viens le moment de la compréhension
Comme les gens n'aiment pas rester dans le trouble, dans l'incertitude
ils cherchent maintenant à comprendre
Pourquoi Lola à agît de la sorte ?
Voici l'article du journal de Perpignan, L'indépendant, qui a essaye d'apporter des réponses
Lien de l'article
http://www.lindependant.fr/2014/07/19/perpignan-lola-isis-un-jeune-femme-a-double-visage,1909250.php
Perpignan : la double personnalité de Lola pour expliquer l'affaire
Les internautes font resurgir une page Facebook où la jeune femme, qui a avoué avoir menti sur son prétendu viol boulevard Kennedy à Perpignan, figurait il y a un an sous pseudo et se disait malade.
Déception, incompréhension, sidération, colère, indignation, sentiment de manipulation... Face au silence, internet et les réseaux sociaux se sont déchaînés afin de dénoncer 'le' mensonge. Oubliant presque qu'ils avaient aussi vite embrassé la cause. Parce qu'à ce moment-là, on y croyait. Ou parce que, si c'était bien vrai, on préférerait y avoir cru. Quoi qu'il arrive... Mais, l'élan a eu le souffle coupé net.
Le choc
L'aveu de Lola, la jeune femme de 26 ans qui jeudi, 3 heures après sa sortie de garde à vue, a finalement confié à son avocat Me Etienne Nicolau avoir menti sur le viol dont elle prétendait avoir été victime le 25 juin en plein jour boulevard Kennedy à Perpignan, a suscité un véritable tonnerre de réactions. Oui, elle a menti. Mais elle ne fournit aucune explication.
La solidarité s'est sentie bernée. Et dès jeudi, les uns, parmi les 500 qui avaient généreusement grossi les rangs de la marche blanche menée le 6 juillet par Lola, appelaient dans l'emportement à une marche de la honte. D'autres déversaient leurs flots d'amertume sur la toile, fustigeaient, dénonçaient, injuriaient, montraient du doigt, soupçonnaient des motivations uniquement pécuniaires et accusaient.
Quand les derniers (ou les premiers) s'emballaient contre les médias, leur rejetant la faute et reprochant leur empressement... à y avoir cru. Sans chercher à comprendre.
Perte de poids et d'identité
Mais qu'y a-t-il à comprendre ? Le procureur de la République annonçait son intention de classer l'affaire sans suite au vu de l'expertise du psychiatre qui a conclu à une abolition du discernement de la jeune femme, quand seul l'avocat de celle-ci tentait un début d'explication. Évoquant un "mal-être de l'enfance". "Une grande souffrance" liée à un traumatisme du passé et notamment à un viol que Lola aurait subi à l'âge de 12 ans par le frère plus âgé d'une copine et deux des amis de ce dernier.
Une fragilité psychologique aggravée peut-être par une cure d'amaigrissement, en 2012-2013, au cours de laquelle elle a perdu près de 90 kg en un an et demi et suite à laquelle elle avait dû être hospitalisée en centre spécialisé. "Il y a beaucoup de gens qui ont du mal avec ces pertes de poids importantes, qui ne se reconnaissent plus. Est-ce que cela peut aller aussi loin ?", s'interroge Monique Obiols, ex-présidente de l'association. "J'ai maigri, je revis pendant 12 ans. Tant que vous êtes la grosse gentille, on a pitié. Mais à partir du moment où vous êtes plus mince, plus coquette, vous rencontrez des problèmes. Est-ce qu'elle avait ce manque de bienveillance, de reconnaissance ? C'est sûr, on peut en arriver à se faire un film". Cette métamorphose brutale est-elle une des causes de son affabulation ? Lola s'est-elle perdue dans son nouveau corps ?
Égarée entre deux personnalités ? Au point de ne plus savoir qui elle est vraiment. De devenir double ou de s'inventer une autre vie pour ne pas souffrir de la première. Sur Facebook, la jeune femme du moins se cachait derrière le pseudo d'Isis.
Femme amoureuse de son compagnon actuel, baptisé El mystério, qui l'accompagnait scrupuleusement dans son impressionnante transformation. De son surpoids à une silhouette ossue, sur les photos de son apparent bonheur, on peine à la reconnaître. A se rappeler la jeune femme blafarde et effondrée qui, devant la presse, appelait les témoins à lui apporter de l'aide.
Cachée sous un autre nom
Du coup, certains ont fait ressurgir et ont pointé une ancienne page facebook de Lola, appelé Un don pour Isis (la page est aujourd'hui effacée). Là, à l'été 2013, elle se disait malade. Certains de ses clichés laissaient apparaître un fauteuil roulant en arrière-plan.
Et 'on' appelait à donner 'un euro, voire plus' 'pour payer les frais médicaux'. Lesquels ? On l'ignore. Selon nos sources, Lola et son ami affirmeraient ne pas avoir reçu un centime suite à cet appel. "Je n'ai pas créé cette page facebook, ajoute même le compagnon, joint hier par téléphone. Ce n'est pas parce qu'il y a nos photos que nous l'avons créée. Je ne m'en souvenais même pas. Je m'en suis rappelé il y a quelques jours seulement. Et puis, le chèque qui nous a été transmis (déposé à L'indépendant à l'attention de la jeune femme, ndlr) n'a pas été encaissé et ne le sera jamais. On est détruit, harcelé, insulté sur internet". Lola. Isis.
Qu'importe. Face au doute, mieux vaut essayer de la comprendre. Pour éviter que les femmes réellement victimes de viol hésitent à le dénoncer par crainte de l'amalgame et qu'on ne les entende pas. Pour qu'il y ait quelqu'un pour les croire. Pour qu'on préfère encore y croire.
Voici quelques commentaires de cet article
Cette femme fragile psychologiquement c'est rabattue sur les réseaux soit disant sociaux croyant trouver son bonheur ou bien une échappatoire alors qu'au contraire ses réseaux on plus tôt tendance à créer des cas sociaux. Elle le dit elle même ,on a été détruit, harcelé et insulté.Le net est un outil formidable mais il peut faire énormément de dégâts.
Qui aurait créé le site alors si ce n'est pas eux, faut qu'ils arrêtent de faire semblant ... Ils ne sont plus crédible du tout ...
Voilà le problème de ce mensonge, tout est dit dans le dernier paragraphe, cette jeune femme a certainement des soucis, mais il y a des femmes qui se font vraiment violer .....
merci pour cette mise au point sans haine et intelligente. Merci surtout de rappeler qu'il ne faut pas oublier les victimes de viols qui n'osent pas témoigner et de tenter d'apaiser cet ignoble défouloir de haine, de vulgarité, de menaces que vos articles suscitent. J'ai dû moi-même ne plus écrire mes opinions sur Facebook car abreuvée d'insultes à cause simplement de "mon nom d'épouse MARTEL". Cela veut tout dire malheureusement des déformations imbéciles de toutes ces personnes lamentables qui profitent du malheur pour se défouler au nom de quoi, je me le demande. Par contre, la liberté de penser ne doit pas être bafouée par cette triste affaire. Cette personne qui a déchainé des paroles ignobles pour les autres femmes est plus finalement à plaindre pour en arriver à de tels moyens pour exister. Mais les agissements de "malades mentaux" qui s'en prennent à tous ceux qui essayent de comprendre et d'expliquer le cas de lola ne doivent pas être tolérés. Cette affaire doit rester dans les mains des psychiatres et j'apporte également tout mon soutien à PASCAL qui a prouvé dignement que "L'ETRE HUMAIN EXISTE ENCORE". Le blamer et l'insulter est la preuve flagrante que l'ignoble aussi existe !!!