Avec l’arrivée de l’automne, coups de fatigue, rhumes, angines, baisses de morale se multiplient… Et si vous essayiez une méthode efficace et naturelle pour lutter contre les petits maux de l’arrière-saison ? La phytothérapie existe depuis des siècles et se soigner par les plantes, ça marche ! À condition, bien sûr, de ne pas sombrer dans l’excès ni de se prendre pour le docteur Maboule…
Phytothérapie, la médecine « verte »
Lorsque l’on sait que « phyto » vient du grec et signifie végétal, et que thérapie signifie « soigner », tout est dit ou presque. La phytothérapie est tout simplement le traitement par les plantes. Une médecine ancestrale puisqu’elle remonterait à l’Antiquité. En Europe, les plantes ont d’ailleurs constitué l’essentiel de la pharmacopée jusqu’au XIXe siècle.
Cette science naturelle utilise les parties aériennes des plantes (feuilles, fruits ou fleurs) ou les parties souterraines (racines), une même plante pouvant contenir une ou plusieurs parties actives.
À noter que plus de 2 000 plantes sont utilisées en herboristerie, une richesse qui a permis de donner naissance à des médecines plus modernes, comme l’homéopathie par exemple.
Bien loin du « remède de grand-mère », la phytothérapie a fait un retour en force dans les années 80, enfin reconnue comme une médecine à part entière par le ministère de la Santé. Si elle ne se substitue pas aux médicaments « classiques », elle est complémentaire avec son action plus douce et des effets indésirables moindres. Et surtout, elle contribue activement à la stimulation des défenses naturelles. Attention cependant à ne pas jouer l’auto-médication, le conseil reste essentiel pour profiter du pouvoir des plantes en toute sécurité.
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