Harcèlement : Faut-il séparer les femmes et les hommes dans les transports ?
http://actu.orange.fr/france/harcelement-faut-il-separer-les-femmes-et-les-hommes-dans-les-transports-magic_CNT00000098Yhq.html
"100% des femmes ont déjà été importunées, suivies ou agressées dans le bus, le tram, le métro ou le RER", rapporte Le Parisien. Ce chiffre est issu d'un rapport destiné à lutter contre les violences sexistes dans les transports, remis par Danielle Bousquet, la présidente du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), jeudi 16 avril.
Selon ce même rapport, six femmes sur dix craignent une agression ou un vol dans les transports franciliens, contre trois hommes sur dix.
A l'étranger des mesures drastiques ont été prises pour lutter contre ce fléau.
En cas d'agression, à New York, Londres, où Washington, les sites Internet des sociétés de transport disposent d'une rubrique permettant aux victimes de faire un signalement de leur agression et l'information est ensuite directement transmise à la police des transports.
Au Canada, il existe une formule baptisée "Entre deux arrêts". La nuit, dans les bus, les femmes qui le souhaitent peuvent demander au chauffeur de les déposer entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination. Ce qui leur évite de marcher trop longtemps dans la rue si elles ne se sentent pas en sécurité.
Au Japon, au Brésil, au Mexique ou encore en Egypte, des bus ou des wagons sont même réservés aux femmes, pour lutter contre les mains aux fesses et les frottements.
Enfin, le rapport souligne que les "mains baladeuses" constituent une agression sexuelle, passible d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
(6Medias)
http://actu.orange.fr/france/harcelement-faut-il-separer-les-femmes-et-les-hommes-dans-les-transports-magic_CNT00000098Yhq.html
"100% des femmes ont déjà été importunées, suivies ou agressées dans le bus, le tram, le métro ou le RER", rapporte Le Parisien. Ce chiffre est issu d'un rapport destiné à lutter contre les violences sexistes dans les transports, remis par Danielle Bousquet, la présidente du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), jeudi 16 avril.
Selon ce même rapport, six femmes sur dix craignent une agression ou un vol dans les transports franciliens, contre trois hommes sur dix.
A l'étranger des mesures drastiques ont été prises pour lutter contre ce fléau.
En cas d'agression, à New York, Londres, où Washington, les sites Internet des sociétés de transport disposent d'une rubrique permettant aux victimes de faire un signalement de leur agression et l'information est ensuite directement transmise à la police des transports.
Au Canada, il existe une formule baptisée "Entre deux arrêts". La nuit, dans les bus, les femmes qui le souhaitent peuvent demander au chauffeur de les déposer entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination. Ce qui leur évite de marcher trop longtemps dans la rue si elles ne se sentent pas en sécurité.
Au Japon, au Brésil, au Mexique ou encore en Egypte, des bus ou des wagons sont même réservés aux femmes, pour lutter contre les mains aux fesses et les frottements.
Enfin, le rapport souligne que les "mains baladeuses" constituent une agression sexuelle, passible d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
(6Medias)