Pour Fleur Pellerin, des Start-ups Françaises pourraient être des Leaders Mondiaux"
Lien 01net
http://www.01net.com/editorial/611526/pour-fleur-pellerin-des-startups-francaises-pourraient-etre-des-leaders-mondiaux/
Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique s'est rendue sur le salon du CES à Las Vegas. Elle y a rencontré des entreprises françaises et américaines et a accordé une interview à 01netTV.
Lors de son passage sur le Consumer Electronics Show (CES), la ministre déléguée à l’économie numérique a accordé une interview à 01netTV. Au cours de cet entretien, Mme Pellerin n’est pas entrée dans le détail de ses rencontres avec les grandes entreprises high-tech américaines.
Cette année, la France est particulièrement bien représentée sur salon de Las Vegas. Fleur Pellerin, qui apprécie le développement de cette « french tech » a enchaîné les rendez-vous avec les responsables d’entreprises américaines high-tech. Elle a notamment rencontré Gary Shapiro, le patron du CES, Tony Heich, fondateur de Zappos, les dirigeants de Good Technology, de 3D Systems, de Dreamworks et, bien sûr de Microsoft et Netflix.
« Les grandes entreprises américaines veulent en savoir plus sur nos réformes, nous a-t-elle signalé. Il y a toujours des malentendus avec les Américains, mais ils sont pragmatiques. Ils veulent mieux connaître nos règles avant de s’installer en France. Cela rentre dans la politique d’attractivité des entreprises US vers la France. »
L’enjeu est important puisque, en s’installant sur un territoire, les grandes entreprises américaines créent un écosystème profitable aux petites entreprises. Pour la ministre, le soutien des start-ups est incontournable puisque ce sont elles qui « créent les emplois de demain. » Elle estime même que sur certains marchés, « nous pourrons être des leaders mondiaux. »
En France, les PME créent les emplois de demain
Elle a toutefois admis un point crucial : le financement de ces start-ups. « Oui, nous avons un problème sur ce point, le capital risque est très faible en France », regrette-t-elle en rappelant qu’en France, « les emplois sont créés par des entreprises de moins de 50 salariés. »
Quant à Netflix, le leader mondial de la vidéo à la demande qui tarde à arriver en France, Mme Pellerin n’en a pas dit plus que lors de sa conférence de presse. Pour elle, « rien ne s’oppose à son arrivée [en France] » en rappelant que « un certain nombre de prérequis [sont nécessaires] pour une bonne installation de ses services », notamment notre cadre réglementaire. Elle reste toutefois confiante de voir bientôt arriver la plateforme.
Sur le site Satellifax (payant), Reed Hastings, patron de Netflix a tenu à peu près le même discours il y a quelques jours. Il a affirmé que l’arrivée en France de son service se ferait « en 2014… ou plus tard ». Bref, ni la rencontre entre les dirigeants américains et David Kessler, conseiller média de l’Élysée, ni celle qui vient de se tenir au CES, n’ont fait avancer le dossier... en tous cas officiellement.
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Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique s'est rendue sur le salon du CES à Las Vegas. Elle y a rencontré des entreprises françaises et américaines et a accordé une interview à 01netTV.
Lors de son passage sur le Consumer Electronics Show (CES), la ministre déléguée à l’économie numérique a accordé une interview à 01netTV. Au cours de cet entretien, Mme Pellerin n’est pas entrée dans le détail de ses rencontres avec les grandes entreprises high-tech américaines.
Cette année, la France est particulièrement bien représentée sur salon de Las Vegas. Fleur Pellerin, qui apprécie le développement de cette « french tech » a enchaîné les rendez-vous avec les responsables d’entreprises américaines high-tech. Elle a notamment rencontré Gary Shapiro, le patron du CES, Tony Heich, fondateur de Zappos, les dirigeants de Good Technology, de 3D Systems, de Dreamworks et, bien sûr de Microsoft et Netflix.
« Les grandes entreprises américaines veulent en savoir plus sur nos réformes, nous a-t-elle signalé. Il y a toujours des malentendus avec les Américains, mais ils sont pragmatiques. Ils veulent mieux connaître nos règles avant de s’installer en France. Cela rentre dans la politique d’attractivité des entreprises US vers la France. »
L’enjeu est important puisque, en s’installant sur un territoire, les grandes entreprises américaines créent un écosystème profitable aux petites entreprises. Pour la ministre, le soutien des start-ups est incontournable puisque ce sont elles qui « créent les emplois de demain. » Elle estime même que sur certains marchés, « nous pourrons être des leaders mondiaux. »
En France, les PME créent les emplois de demain
Elle a toutefois admis un point crucial : le financement de ces start-ups. « Oui, nous avons un problème sur ce point, le capital risque est très faible en France », regrette-t-elle en rappelant qu’en France, « les emplois sont créés par des entreprises de moins de 50 salariés. »
Quant à Netflix, le leader mondial de la vidéo à la demande qui tarde à arriver en France, Mme Pellerin n’en a pas dit plus que lors de sa conférence de presse. Pour elle, « rien ne s’oppose à son arrivée [en France] » en rappelant que « un certain nombre de prérequis [sont nécessaires] pour une bonne installation de ses services », notamment notre cadre réglementaire. Elle reste toutefois confiante de voir bientôt arriver la plateforme.
Sur le site Satellifax (payant), Reed Hastings, patron de Netflix a tenu à peu près le même discours il y a quelques jours. Il a affirmé que l’arrivée en France de son service se ferait « en 2014… ou plus tard ». Bref, ni la rencontre entre les dirigeants américains et David Kessler, conseiller média de l’Élysée, ni celle qui vient de se tenir au CES, n’ont fait avancer le dossier... en tous cas officiellement.