ROSACÉES
Rosacées et très fines
comme la pluie du printemps
qui vient frapper aux carreaux
les carreaux d'une chambre
une chambre perdu dans la ville.
Rosacées, tes lèvres sont un souvenir
qui honte chaque coin de la ville.
Une image...
Une image qui se dresse devant mes yeux.
A chaque instant que j'abaisse les paupières,
m'obsède,
me fait entrevoir dans les airs
une espèce de lumière
une lumière rosacée
mélangée avec un peu de fumée
la fumée de ma cigarette.
Le soir tombe sur ma colline
les couleurs rougeâtres du crépuscule m'assombrissent,
me font penser à la scène
la scène des dernières minutes
une scène qui s'est déroulée en hiver
et l'hiver me fait de la peine
même si j'aime la pluie
cette pluie qui me fait rappeler
tes lèvres rosacées,
mon dernier poème
et quelque instants qui me font encore plus de peine.
PRÉTEXTES à la POÉSIE
Il y a dans la vie des moments forts
Ou on se sent vivant
Et d’autres qui n’ont aucun intérêt.
Les premiers sont à l’image de l’or,
Comme lui,
Ils sont rares est précieux.
Les seconds nous donnent souvent
L’envie de foutre le camp,
De quitter le pays et de partir ailleurs.
Il y a dans la vie des amis
Sur lesquels on peut compter
Et d’autres qui écoutent attentivement nos confidences
Pour pouvoir mieux rire de nos défauts.
Les premiers sont inexistants,
C’est notre imagination
Qui les crée au fil du temps.
Les seconds sont ceux avec qui
On vit bon gré, malgré.
Les premiers nous font sentir la dimension humaine
Encastrée quelque part dans nos cœurs.
Les seconds, quant à eux, suscitent en nous
L’envie de nous enrouler avec les précédents.
Il y a dans la vie des malheurs
Qui arrivent souvent mal à propos
Et d’autres qui arrivent toujours
Au moment même où on recommence à respirer.
Les premiers sont si fréquents
Qu’ils nous poussent à partir,
Les seconds sont si nombreux
Qu’ils nous poussent à revenir.
Il y a dans la vie des instants
De haute facture romantique
Mais ceux-là ne durent pratiquement jamais
Et d’autres si fragiles
Qu’on a les larmes aux yeux
Quand on les voit sur le point de se casser.
La DOULEUR
On peut faire du mal
Par un simple geste
Le plus souvent accidentel.
On peut faire du mal
Par un simple regard
Qui promet trop
Ou qui ne dit presque rien.
On peut faire du mal
Même si on en n’a aucune envie.
On peut faire du mal
Par un simple mot,
Dit comme ça …
Par un simple mouvement de lèvres.
On peut faire du mal
Lorsqu’on rêve trop,
Ou lorsqu’on croit
Que le printemps dure toute une vie.
On peut faire du mal
En plongeant trop dans le passé.
On peut faire du mal
Par un mot
Qu’on écrit quelque part,
Qu’on oublie un moment
Et qui revient en suite
Avec le vent qui souffle de nulle part.
J’ai fait du mal
En voulant faire du bien.
Pardonnez-moi,
Pardonne-moi.
Rosacées et très fines
comme la pluie du printemps
qui vient frapper aux carreaux
les carreaux d'une chambre
une chambre perdu dans la ville.
Rosacées, tes lèvres sont un souvenir
qui honte chaque coin de la ville.
Une image...
Une image qui se dresse devant mes yeux.
A chaque instant que j'abaisse les paupières,
m'obsède,
me fait entrevoir dans les airs
une espèce de lumière
une lumière rosacée
mélangée avec un peu de fumée
la fumée de ma cigarette.
Le soir tombe sur ma colline
les couleurs rougeâtres du crépuscule m'assombrissent,
me font penser à la scène
la scène des dernières minutes
une scène qui s'est déroulée en hiver
et l'hiver me fait de la peine
même si j'aime la pluie
cette pluie qui me fait rappeler
tes lèvres rosacées,
mon dernier poème
et quelque instants qui me font encore plus de peine.
PRÉTEXTES à la POÉSIE
Il y a dans la vie des moments forts
Ou on se sent vivant
Et d’autres qui n’ont aucun intérêt.
Les premiers sont à l’image de l’or,
Comme lui,
Ils sont rares est précieux.
Les seconds nous donnent souvent
L’envie de foutre le camp,
De quitter le pays et de partir ailleurs.
Il y a dans la vie des amis
Sur lesquels on peut compter
Et d’autres qui écoutent attentivement nos confidences
Pour pouvoir mieux rire de nos défauts.
Les premiers sont inexistants,
C’est notre imagination
Qui les crée au fil du temps.
Les seconds sont ceux avec qui
On vit bon gré, malgré.
Les premiers nous font sentir la dimension humaine
Encastrée quelque part dans nos cœurs.
Les seconds, quant à eux, suscitent en nous
L’envie de nous enrouler avec les précédents.
Il y a dans la vie des malheurs
Qui arrivent souvent mal à propos
Et d’autres qui arrivent toujours
Au moment même où on recommence à respirer.
Les premiers sont si fréquents
Qu’ils nous poussent à partir,
Les seconds sont si nombreux
Qu’ils nous poussent à revenir.
Il y a dans la vie des instants
De haute facture romantique
Mais ceux-là ne durent pratiquement jamais
Et d’autres si fragiles
Qu’on a les larmes aux yeux
Quand on les voit sur le point de se casser.
La DOULEUR
On peut faire du mal
Par un simple geste
Le plus souvent accidentel.
On peut faire du mal
Par un simple regard
Qui promet trop
Ou qui ne dit presque rien.
On peut faire du mal
Même si on en n’a aucune envie.
On peut faire du mal
Par un simple mot,
Dit comme ça …
Par un simple mouvement de lèvres.
On peut faire du mal
Lorsqu’on rêve trop,
Ou lorsqu’on croit
Que le printemps dure toute une vie.
On peut faire du mal
En plongeant trop dans le passé.
On peut faire du mal
Par un mot
Qu’on écrit quelque part,
Qu’on oublie un moment
Et qui revient en suite
Avec le vent qui souffle de nulle part.
J’ai fait du mal
En voulant faire du bien.
Pardonnez-moi,
Pardonne-moi.