L’AMOUR OU LE CERCLE GRECQUE - Ӏ -
J’écris en pensant à toi
J’ai le cœur plus lourd, plus dense que la galaxie du système.
Vraiment, j’ai tant de choses à te dire
Mais comment faire.
Depuis ma naissance,
Les causes perdues m’attirent.
Chaque fois qu’il y a une impossibilité quelque part,
Je saute dans le premier avion
Et c’est parti pour une nouvelle décennie de douleur.
J’écris en pensant à toi
Car je ne peux faire autrement.
Les étoiles ne peuvent s’arrêter de briller
Et même si elles le font des fois
Leur lumière persiste longtemps après leur disparition.
Les fleuves ne peuvent faire marche arrière,
Le soleil ne peut s’arrêter de briller ;
Il ne le fera jamais
Tant qu’il y a des humains sur terre.
J’écris en pensant à toi,
L’univers tout entier s’est réfugié au sein de ton souvenir.
Désormais,
Je ne vois que les choses qui me parlent de toi,
Je ne comprends que les mots qui dessinent ton visage adamantin,
Le monde entier s’est incarné dans tes bras
Et tout le Bleu est venu se poser entre les battements de tes cils.
Je crois vraiment que j’ai un faible pour toi
Dans le cas contraire,
Je ne passerai pas le clair de mon temps à remâcher ton souvenir.
Mon cœur palpite comme les cordes d’une guitare dans les mains d’un maître.
Je suis trop fragile,
Tu aurais dû t’en apercevoir…
Je pense à toi
Comme on pense à ceux qu’on aime.
Les tiges de fer sont partout,
L’acier est notre deuxième peau,
Peut-on aimer à moitié ?
Peut-on faire le tri quand on aime ?
Non… Je sais que toi aussi,
Tu as un faible pour moi.
Autrement,
Tu m’aurais envoyé faire un tour dans la nature.
Non… Je mettrai ma main au feu.
Je sais, c’est absurde mais rappelle-toi,
Il n’y a pas deux mesures mais une seule.
Laisse-moi essuyer les larmes de tes yeux,
Je suis ton grecque
La vie, après, peut nous jouer le tour qu’elle veut.
Je pense à toi
Car je suis fou de toi.
J’écris en pensant à toi,
J’écris en pensant à un tas de choses.
Tu disparais à la fin d’une phrase
Pour réapparaître au début de la suivante.
Franchement,
Je ne peux faire un pas
Sans avoir une pensée pour toi.
Tu absorbes le temps,
Tu absorbes l’espace.
La preuve, il m’a fallu une heure pour écrire ce texte.
J’ai oublié une chose,
La première phrase
Je l’ai écrite après avoir allumer une excellence.
L’AMOUR OU LE CERCLE GRECQUE - ӀӀ -
Je suis fou de toi,
Tu arrives à deviner le feu qui couve dans mon cœur
Mais tu ne peux rien faire
Pour apaiser un tant soit peu de ma douleur.
D’ailleurs, j’ai su depuis toujours,
L’amour que peut m’offrir la terre
Ne sera jamais que synonyme du malheur.
Tu es arrivée de nulle part,
Tu as ramené avec toi tous les effluves suaves
Qui avaient déserté la mémoire de mon âme.
Tu m’as donné une deuxième chance
Alors que je venais de faire une croix
Sur toutes les choses qui peuvent
Rendre un homme fou d’une femme.
Aux bouts de tes doigts,
J’ai suspendu mes chimères.
Et pendant
Que le soleil chauffe à blanc le pavé dehors,
J’essaie de marier des réponses insensées
A des questions non posées.
Tu vois...
Je ne suis qu’une simple maille !
Cependant,
Je suis fou de toi quand même.
L’AMOUR OU LE CERCLE GRECQUE - ӀӀӀ -
Je pense à toi et je me dis : " Dans le royaume de Dieu, on aura sûrement une place pour nous... On vivra alors à l'ombre des cerisiers, on suivra alors des yeux le vol bas des pigeons."
Au milieu des détritus de la civilisation
Je pense
Car j'ai le cœur qui pleure.
Il ne sait pourquoi
Il doit attendre, patienter.
Jusqu'à ce cri céleste
Annonce la bonne nouvelle,
Alors, il pleurniche.
Moi, avec ses larmes,
Je fabrique des mots
Puis je voyage,
Je quitte ma patrie,
Je m'exile.
L'errance me déchire l'âme
Mais je me console.
Je sais que tu seras toujours là
Pour m'épauler,
Pour me demander de te raconter mes journées.
Je pense à toi simplement, naïvement, sans trop me demander pourquoi c'est ainsi et pas autrement... Je ne cherche pas à idéaliser mes sentiments, je me contente de penser à toi de la façon la plus naturelle et la plus calme qui soit.
UNE ÉTERNITÉ DANS LE CIEL - Acte ӀӀ -
Un rêve fou.
La terre qui s’écroule
Et je cesse de courir.
J’ai ma main emprisonnée dans la tienne
Et tu cesses de courir.
Tout s’évapore.
Ce n’est pas simple
Et tu as ta main emprisonnée dans la mienne.
Une odeur,
Et tu sais la quelle,
Nous enivre suavement.
Et surtout la joie des retrouvailles
Après quelques journées passées sous les dalles.
Une accolade,
Comme un souvenir enfantin
Ou on se cherchait sans se comprendre.
Les portes qui s’ouvrent
Et puis la lumière
Vêtue de vert.
On se parle,
On finira jamais de s’aimer
Dans cet infini douceâtre.
On nous salue.
J’emprisonne ta main dans la mienne,
Que tu es belle !
Tu emprisonnes ma main dans la tienne,
Tu m’aimes.
On est éternel.
On parle encore de l’ascension
Et les nuages.
On s’agenouille pour prier,
Quelle veine!
On prie encore… encore… encore
Des angelots s’approchent de nous timidement…
DÉCLARATION D’AMOUR
Un rêve n’est pas toujours beau
Quand le décore vous fait crever.
Pas la peine de penser aux changements
Qui surviendront dans deux décades.
Est-ce trop fort ?
Franchement,
Moi, je ne m’intéresse qu’au conditionnel,
J’envoie au diable le sens.
Ce que je cherche c’est l’essence,
Caché dans des habits échappés d’une friperie,
Taquiné par tout ce qui vit
Et las à l’excès,
Voilà comment je suis.
Un rêve est toujours impossible.
Il faut certes des efforts,
Trop de ténacité
Et de l’acier partout.
Ça exige des pôles bleus
Et une autre planète, pareille à la notre
Comme réserve.
J’avoue que tu me manques affreusement.
La douleur nait là…
J’avoue aussi
Que je ne cesse de penser à l’impossible
Et aux choses qui ne sont pas toujours belles.
Un rêve n’est pas toujours un rêve.
J’accélère le pas
Car je ne peux citer
La liste des choses qui me font défaut.
Quelle prodigalité !
Quelle dextérité !
Je laisse mes yeux explorer les points imaginaires,
La mécanique lâche,
La terre bascule,
Hélas ! La vie ne s’agrippe plus à un fil.
Un rêve est une réalité ultime.
Quand la vérité devient insoutenable,
Les lignes décrivent alors mieux l’inénarrable.
Au diable,
Je ne fais que délirer.
J’écris en pensant à toi
J’ai le cœur plus lourd, plus dense que la galaxie du système.
Vraiment, j’ai tant de choses à te dire
Mais comment faire.
Depuis ma naissance,
Les causes perdues m’attirent.
Chaque fois qu’il y a une impossibilité quelque part,
Je saute dans le premier avion
Et c’est parti pour une nouvelle décennie de douleur.
J’écris en pensant à toi
Car je ne peux faire autrement.
Les étoiles ne peuvent s’arrêter de briller
Et même si elles le font des fois
Leur lumière persiste longtemps après leur disparition.
Les fleuves ne peuvent faire marche arrière,
Le soleil ne peut s’arrêter de briller ;
Il ne le fera jamais
Tant qu’il y a des humains sur terre.
J’écris en pensant à toi,
L’univers tout entier s’est réfugié au sein de ton souvenir.
Désormais,
Je ne vois que les choses qui me parlent de toi,
Je ne comprends que les mots qui dessinent ton visage adamantin,
Le monde entier s’est incarné dans tes bras
Et tout le Bleu est venu se poser entre les battements de tes cils.
Je crois vraiment que j’ai un faible pour toi
Dans le cas contraire,
Je ne passerai pas le clair de mon temps à remâcher ton souvenir.
Mon cœur palpite comme les cordes d’une guitare dans les mains d’un maître.
Je suis trop fragile,
Tu aurais dû t’en apercevoir…
Je pense à toi
Comme on pense à ceux qu’on aime.
Les tiges de fer sont partout,
L’acier est notre deuxième peau,
Peut-on aimer à moitié ?
Peut-on faire le tri quand on aime ?
Non… Je sais que toi aussi,
Tu as un faible pour moi.
Autrement,
Tu m’aurais envoyé faire un tour dans la nature.
Non… Je mettrai ma main au feu.
Je sais, c’est absurde mais rappelle-toi,
Il n’y a pas deux mesures mais une seule.
Laisse-moi essuyer les larmes de tes yeux,
Je suis ton grecque
La vie, après, peut nous jouer le tour qu’elle veut.
Je pense à toi
Car je suis fou de toi.
J’écris en pensant à toi,
J’écris en pensant à un tas de choses.
Tu disparais à la fin d’une phrase
Pour réapparaître au début de la suivante.
Franchement,
Je ne peux faire un pas
Sans avoir une pensée pour toi.
Tu absorbes le temps,
Tu absorbes l’espace.
La preuve, il m’a fallu une heure pour écrire ce texte.
J’ai oublié une chose,
La première phrase
Je l’ai écrite après avoir allumer une excellence.
L’AMOUR OU LE CERCLE GRECQUE - ӀӀ -
Je suis fou de toi,
Tu arrives à deviner le feu qui couve dans mon cœur
Mais tu ne peux rien faire
Pour apaiser un tant soit peu de ma douleur.
D’ailleurs, j’ai su depuis toujours,
L’amour que peut m’offrir la terre
Ne sera jamais que synonyme du malheur.
Tu es arrivée de nulle part,
Tu as ramené avec toi tous les effluves suaves
Qui avaient déserté la mémoire de mon âme.
Tu m’as donné une deuxième chance
Alors que je venais de faire une croix
Sur toutes les choses qui peuvent
Rendre un homme fou d’une femme.
Aux bouts de tes doigts,
J’ai suspendu mes chimères.
Et pendant
Que le soleil chauffe à blanc le pavé dehors,
J’essaie de marier des réponses insensées
A des questions non posées.
Tu vois...
Je ne suis qu’une simple maille !
Cependant,
Je suis fou de toi quand même.
L’AMOUR OU LE CERCLE GRECQUE - ӀӀӀ -
Je pense à toi et je me dis : " Dans le royaume de Dieu, on aura sûrement une place pour nous... On vivra alors à l'ombre des cerisiers, on suivra alors des yeux le vol bas des pigeons."
Au milieu des détritus de la civilisation
Je pense
Car j'ai le cœur qui pleure.
Il ne sait pourquoi
Il doit attendre, patienter.
Jusqu'à ce cri céleste
Annonce la bonne nouvelle,
Alors, il pleurniche.
Moi, avec ses larmes,
Je fabrique des mots
Puis je voyage,
Je quitte ma patrie,
Je m'exile.
L'errance me déchire l'âme
Mais je me console.
Je sais que tu seras toujours là
Pour m'épauler,
Pour me demander de te raconter mes journées.
Je pense à toi simplement, naïvement, sans trop me demander pourquoi c'est ainsi et pas autrement... Je ne cherche pas à idéaliser mes sentiments, je me contente de penser à toi de la façon la plus naturelle et la plus calme qui soit.
UNE ÉTERNITÉ DANS LE CIEL - Acte ӀӀ -
Un rêve fou.
La terre qui s’écroule
Et je cesse de courir.
J’ai ma main emprisonnée dans la tienne
Et tu cesses de courir.
Tout s’évapore.
Ce n’est pas simple
Et tu as ta main emprisonnée dans la mienne.
Une odeur,
Et tu sais la quelle,
Nous enivre suavement.
Et surtout la joie des retrouvailles
Après quelques journées passées sous les dalles.
Une accolade,
Comme un souvenir enfantin
Ou on se cherchait sans se comprendre.
Les portes qui s’ouvrent
Et puis la lumière
Vêtue de vert.
On se parle,
On finira jamais de s’aimer
Dans cet infini douceâtre.
On nous salue.
J’emprisonne ta main dans la mienne,
Que tu es belle !
Tu emprisonnes ma main dans la tienne,
Tu m’aimes.
On est éternel.
On parle encore de l’ascension
Et les nuages.
On s’agenouille pour prier,
Quelle veine!
On prie encore… encore… encore
Des angelots s’approchent de nous timidement…
DÉCLARATION D’AMOUR
Un rêve n’est pas toujours beau
Quand le décore vous fait crever.
Pas la peine de penser aux changements
Qui surviendront dans deux décades.
Est-ce trop fort ?
Franchement,
Moi, je ne m’intéresse qu’au conditionnel,
J’envoie au diable le sens.
Ce que je cherche c’est l’essence,
Caché dans des habits échappés d’une friperie,
Taquiné par tout ce qui vit
Et las à l’excès,
Voilà comment je suis.
Un rêve est toujours impossible.
Il faut certes des efforts,
Trop de ténacité
Et de l’acier partout.
Ça exige des pôles bleus
Et une autre planète, pareille à la notre
Comme réserve.
J’avoue que tu me manques affreusement.
La douleur nait là…
J’avoue aussi
Que je ne cesse de penser à l’impossible
Et aux choses qui ne sont pas toujours belles.
Un rêve n’est pas toujours un rêve.
J’accélère le pas
Car je ne peux citer
La liste des choses qui me font défaut.
Quelle prodigalité !
Quelle dextérité !
Je laisse mes yeux explorer les points imaginaires,
La mécanique lâche,
La terre bascule,
Hélas ! La vie ne s’agrippe plus à un fil.
Un rêve est une réalité ultime.
Quand la vérité devient insoutenable,
Les lignes décrivent alors mieux l’inénarrable.
Au diable,
Je ne fais que délirer.